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Transcript de la conférence de Bastien Jaillot sur l'échec à E1.
Bonjour,
J'ai l'avantage de passer pas en dernier
mais pas loin du dernier
donc du coup je vais bypasser
certaines définitions
et ça va être un peu plus live
Je vais réagir sur la précédente conférence de Goulven sur le burn-out
et je vais en profiter pour raconter ma petite phrase favorite que mes clients me sortent et que parfois on applique à soi-même qui est "Je ne peux pas me permettre de… ou on ne peut pas se permettre de…"
Pour moi cette phrase c'est un red flag, déjà ça concerne jamais le truc essentiel du projet, jamais "il faut que le site soit en ligne", que "ça transforme",
c'est toujours ah oui j'ai j'payé pour telle maquette, il faut absolument qu'elle soit en ligne parce que je peux pas me permettre de… ou le chef a dit que donc je peux pas me permettre de…
et au final quand cette phrase est sortie c'est l'argument pour dire "tais-toi fais le parce que moi je dois le faire donc moi je te paye donc fais-le"
en fait c'est une imposition, donc on ne travaille pas en bonne intelligence, je te force entre guillemets à faire ça.
Donc quand j'étais plus naïf au début de ma carrière pour moi quand on me disait ça c'était wow c'est super important pour la personne en face faut absolument que je le fasse et en fait c'était la boîte de Pandore, j'le fais et puis après il va me sortir autre chose, puis comme je le fais, ben il va encore me sortir quelque chose, et au final j'ajoute beaucoup de code - je suis développeur hein - donc je crée ce qui s'appelle de la dette technique, lisez mon livre, et en plus je me fatigue donc du coup je crée une dette humaine. Donc au final je me fatigue beaucoup et je complexifie le code avant que potentiellement il sorte, et donc du coup tout est plus compliqué.
Une fois que le site est sorti et que les vraies contraintes arrivent, parce c'est qu'une fois que le site est en ligne que les vrais retours utilisateurs arrivent, etc. et qu'on a besoin de réagir vite, donc je suis très fatigué, en l'occurrence j'étais tombé en pire que burn-out, j'ai fait ce qui s'appelle une hyper-thyrroïdie, c'est une maladie auto-immune, je vais pas vous raconter mais c'est super méchant
tu mets deux ans à t'en remettre
donc je fais une hyperthyrroïdie et pour le coup j'étais pas là vraiment pendant quatre mois et donc la situation qu'il ne pouvait pas se permettre, au final y'a eu dix fois pire. En fait ce scénario où quand tu commences à rentrer dans "je dois me prémunir de quelque chose", "je peux pas me permettre de quelque chose", donc il faut absolument que tu fasses quelque chose, au final ce qui arrive c'est pire. Donc pour éviter l'échec t'essaies de te prémunir de choses qui au final te créeent l'échec.
C'est un peu le b a ba de ma conférence, c'est que la peur de l'échec est la meilleure manière d'y aboutir.
Quand je rentre dans un sujet, aujourd'hui l'écec, en principe je fais une espèce de mindmap en mode ?, j'écris un million de choses de tout ce qui me passe par la tête, les définitions les expériences, etc. en fait je me rends pas que j'ai vécu beaucoup d'échecs, et du coup je commence par les définitions.
Et la définition de l'échec, c'est l'abscence de succès. Tout ce dont on a parlé aujourd'hui ce n'est pas une abscence de succès, c'est quelque chose où on considère que c'est tellement grave, enfin c'est très très grave. Alors que l'abscence de succès, c'est une étape, on s'en fout, le succès tu l'as pas eu là, tu l'auras plus tard. L'échec c'est considéré comme une étape.
La perception de l'échéc, ça revient indirectment à qu'est-ce que le succès pour vous ? Qu'est-ce que c'est l'échec pour vous ? Donc la peur de l'échec et comment vous vivez l'échec, donc c'est souvent une question d'égo.
Du coup je me suis renseigné sur les plus grosses erreurs qui pouvaient arriver.
Evidemment le plus gros échec, c'est l'échec de conserver sa vie, donc y'a des trucs débiles comme les Darwin Awards qui sont toutes les morts stupides qu'on peut rencontrer, après y'a les morts un peu plus valeureuses comme un membre du GIGN, un pompier un astronaute, un pilote, qui meurt dans l'exercice de ses fonctions.
Après y'a des accidents un peu technologiues ou stupides, comme le constat Concordia où il y a eu 33 morts et un bateau à 1 milliard.
Ariane 5 qui explose à cause d'une erreur informatique quelqueconque,
Hadopi, crasher sa Ferrari, rater un pénalty lors de la Ligue des Champions,…
Après des trucs beaucoup plus grave, on a parlé des politiques qui se plantent, parfois les politiques se plantent dans le fait de trouver un accord de paix, au final des milliers, voire des millions de personnes qui se tapent sur la tête, et qui potentiellement meurent, c'est vraiment très très grave comme échec, et surtout c'est jamais les personnes qui ont causé ça qui vont le vivre.
Le truc qu'on voit souvent, c'est que les échecs sont souvent causés par des personnes qui ne les vivent pas.
Et après y'a les ? japonais qui se faisaient Hara-Kiri en cas d'échec.
Donc il y a une notion de perception de l'échec, certains plantent un bateau à 1 milliard et tuent des gens et ils en ont rien à faire derrière, ils se barrent, ils vont limite au bar, ils vont se réfugier tranquilles, ils se barrent.
D'autres vont se faire Hara-Kiri, d'autres se font un burn-out, pour un code qui est pas bien costaud.
Il y a vraiment une notion d'investissement et d'engagement dans les choses qui est assez importante.
Et ce dont je me suis rendu-compte dans tous mes nombreux échecs, c'est que ça ne rend service à personne. Le moment où les dévelppeurs font un burn-out, déjà le projet est mal barré, au final tu ne rends pas service au projet, tu ne rends pas service aux personnes,
c'est vraiment une question d'éduction et de connaissances
de ne pas partir en burn-out,
de ne pas forcer un projet à aller dans le mur,
Je vais parler de ce qui m'amuse…
Je lis beaucoup de science-fiction, notamment j'aime bien le film qui s'appelle retour vers le futur, on peut prendre sa voiture, aller dans le futur et changer des choses, le principe dont je vais parler c'est : si je pouvais revenir en arrière, je changerais juste ce petit truc, j'ai dit la mauvaise phrase à la mauvaise personne, je reviens en arrière comme ça j'annule ce que je viens de dire, et
ce qu'on voit dans les livres ou dans les films, au début on revient en arrière pour les dix dernières secondes, puis pour les dernières minutes, puis pour une semaine, puis pour une année.
Tu te rends compte que la cause du problème est beaucoup plus profonde, donc tu reviens plus d'une année mais de dix ans en arrière, puis au final tu reviens à la naissance de l'humanité et tu arrêtes de vivre.
C'est une manière de pas vivre sa vie d'avoir la capacité de revenir en arrière…
Dans les échecs, je me suis amusé à chercher certains exemples, on va commencer par celui là
mon grand frère au début il voulait être pilote de ligne,
il a fait math-sup, math-spé pour être ingénieur, il a raté math-sup, math-spé,
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